samedi 23 juin 2007

Protéger mon univers.

Je connais mes défauts, je connais mes limites. Je ne suis pas un héros, même si je les imites. J'avoue que j'aime me battre, j'avoue que j'aime le sang. Je ne vais pas tous vous abattre pour autant. J'ai si longtemps rêvé, d'accomplir des exploits, J'ai toujours espéré, toucher le ciel du bout des doigts. Mais j'ai toujours redouté cette faiblesse au fond de moi, et j'ai toujours gardé cette tristesse enfouie en moi. Et vous qui me regardez, et vous qui me soutenez, et qui avez redouté ma colère, ou repoussé mes faiblesses passagères, qui m'avez parfois relevé, ou même réappris à marcher, vous tous qui foulez la même terre, vous tous vous constituez mon univers. Je ne peux pas protéger le monde entier, car trop peu de gens sont à ma portée. C'est infernal, de pire en pire, : peu à peu les gens perdent le sourire. Moi je voudrais juste protéger mon univers, et entendre pour toujours ces rires, "tout est possible", disait ma mère, tout est possible ? Alors je vise et je tire. Et même si la terre se transformait en cendre, et et que du ciel, tombait une pluie de sang, et même si Dieu lui même, se rangeait de leur coté, et que les éléments décidaient, que nous sommes condamnés, je l'ai gravé tout au fond de mon âme, je jure que je combattrais, je jure que je vous défendrais, et même contre le temps, contre les plus obscurs des rites, je vous jure que j'irais, au delà de mes limites, et jusqu'à ce que, le ciel s'éclaircisse, et qu'un arc en ciel en jaillisse, et qu'il éclaire vos visages, de milliers de couleur topazes.


Ne dis plus que c'est triste.

mercredi 20 juin 2007

Et sur la joue gauche...

Cette nuit j'ai fais un rêve étrange... j'ai rêvé d'une jeune fille aux cheveux noirs avec une frange, qui avait pris le contrôle du pays, à la tête d'un armée, en combattant toute une nuit.
Ils ont tués des milliers de gens, mais je ne peux vous dire s'ils étaient innocents. Ils semblaient baigner dans le vice, ils baignent désormais dans leur sang, l'aide qu'ils reçurent de la police, ne suffit pas à écarter le châtiment. Ils étaient assurément mauvais, assurément ces gens tuaient, un nation, parsemée d'assassin, une passion qui touchait à sa fin.
Le peuple rêvait de liberté, il voulait voir des têtes coupées. Ils haïssait la dictature, il ne voulait plus d'un régime dur. Liberté Égalité Fraternité, lointain souvenir, désormais revendiqué. Face à la répression, on ne peut que résister, que vive la révolution, combattre et tuer.
Alors apparaissent les héros, ils sont venue pour nous sauver, ils montent toujours plus haut, semblent ne jamais abandonner, ils viennent faire la guerre, il viennent récupérer nos terres. C'est alors, que j'ai vue cette fille étrange, aux cheveux noirs, coupés par une frange. Ils étaient des milliers à l'acclamer, cette jeune fille, aux cheveux noirs, parfaitement coupés, et sur la joue gauche, un symbole oublié.
La guerre a durée longtemps, mais la bataille finale fut courte, les troupes sont allées de l'avant, tels un tsunami sur les routes. En une nuit tout fut réglé, les coupables furent décapités, tandis que les héros étaient acclamés. Sobre massacre, fin d'une époque, une simple attaque pour que tombe le despote. La vie continue, la mort reviendra, couper le fil tenu que le destin tissera.
Et alors la demoiselle prend la tête, d'une nation pleine d'espoirs. Ils ne veulent que la jeunette, abuse de son pouvoir.
Elle a alors, commencée à commander. Des cheveux noirs, parfaitement coupés, sur sa joue gauche, un symbole oublié, sur sa joue gauche, siégeait une croix gammée.

J'ai d'abord cru, que je rêvais du passé, terrible épreuve, vielle blessure, puis j'ai du m'y résigner, il s'agissait de notre futur.





Darwin avait-il tord ? Sommes nous incapables d'apprendre de nos erreurs ?

vendredi 15 juin 2007

La loi du marché

Maman pleure. Elle hurle à la mort, elle se meurt. Elle souffre, elle est à bout de souffle. On la viole on la vole. On la bat on l'abat. Maman pleure. Je ne sait pas qui sont ces hommes, je ne sait pas pourquoi ils font ça. Maman hurle. Ils tirent sur sa jambe, je vois les yeux de maman qui tremblent. Maman souffre. Ils veulent prendre son bras je ne sais pas pourquoi. Maman crache. Ils lui arrachent les cheveux, ils ne savent pas ce que ça fais car ils n'en ont pas eux. Maman crie. Ils lui écrasent la gorge mais pourquoi font-ils ça serait elle accusée à tord ? Maman saigne. Ils lui arrachent la langue, je leur demande pourquoi, moi, ils disent que je ne peux pas comprendre. Maman meurt. Ils ont arrachés son coeur avec tant de fureur qu'il y a eu une fontaine de sang, maintenant j'ai de la peine quand je regarde maman. Ils l'ont entièrement dépouillée, complètement vidée, et laissent son corps traîner. C'est à l'enterrement de maman que j'ai revu ces gens. Pourquoi avoir frappé maman quand elle était par terre ? Tu ne peux pas comprendre, nous sommes tes grands frère. C'est la loi du marché maman coûtait trop cher. Il fallait la tuer disait les actionnaires.


Un jour je grandirais, alors je comprendrais et je tuerais mes grands frères. Et aussi les actionnaires.
Maman disait toujours, qu'il ne faut pas tuer. Mais je suis obligé, moi : c'est la loi du marché.




Notre mère à tous pleure... mais il faut l'exploiter, c'est la loi du marché.

jeudi 14 juin 2007

Comme un soldat

-Naît sous l'oeil du vigile.
-Grandis dans un monde de héros.
-Grandis dans un monde de bataille.
-Grandis dans un monde de défaite.
-Grandis dans un monde de vautours.
-Nourris toi de rêves de vengeance.
-Abreuve-toi de haine.
-Déchaîne ta colère.
-Respecte les plus forts.
-Domine les êtres faibles.
-Met le fusil sur l'épaule.
-Met la main sur la gâchette.
-Vise la tête.
-Pour Dieu.
-Pour la patrie.
-Et pour la gloire.
-Comme un pion.
-Comme un faucon.
-Comme un soldat.





Fragment de cycle éternel, morceau de spirale infernale, éclat de réalité.