dimanche 16 décembre 2007

Qui je suis

Dans le blanc de mes yeux se reflète toute ma haine.
Dans mes pupilles noires se reflètent ceux que j'aime.
Mon coeur est déchiré, mon âme est indécise,
Plein de contradiction, j'ai laissé couler quelques larmes, quoi que j'en dise.
Oui : je m'interdis de pleurer, je maudis ma faiblesse,
Et je suis incapable de consoler tous ceux que je blesse.
Péché d'orgueil, excès de fierté ?
Permettez-moi d'y croire, oui, laissez moi rêver.
J'ai toujours eu peur, de a réalité.
Je n'ai pas été capable d'exaucer tous mes souhaits.
Laissez moi aujourd'hui vous dire la vérité.
Je me suis enfermé, dans ce rôle d'abruti,
Et je joue au benêt, qui ne comprend pas la vie :
Ce rôle je l'ai vêtue, par pure lâcheté.
Aujourd'hui j'ai changé, je ne joue plus le rôle je le suis.
Parfois ce benêt qui ne comprend pas la vie,
Et parfois l'autre celui qui est si fort,
Celui qui parle comme un savant, qui empeste la mort,
Mi bête de foire, mi bête sauvage,
Je suis l'empereur des voyous,
Et aussi, je suis un samurai,
Mais au fond, je suis un peu comme vous.

Je suis BlackBoy.

mercredi 24 octobre 2007

Enfants de la lune

Nous sommes, les enfants de la nuit. Nés au clair de la lune, sans un pleur et sans un bruit, chevelure noire et pupille brune. Nous sommes, les rejetons de la mort, nés pour être à son service, et sans aucun remord, exécutons chacun de ses caprices. J'assume ce que je suis, un morceau de chaos, un éclat de folie, âme éphémère qui finira en lambeaux. Et nous dansons sans cesse, avec la mort notre maîtresse, amante si cruelle, qui nous sera un jour infidèle. Et sans hésitation aucune, nous dansons ce ballet macabre, en attendant que la succube, s'en lasse et nous massacre. Tels des équilibristes, debout sur la limite, entre la vie et l'enfer, détraqués comme des fous, enragés comme des loups, nous massacrons nos adversaires. Et les sabres sanglants tranchants la chair, signes précurseurs d'une mort douloureuse et lente, et leurs cris d'agonie montant vers notre mère, pour le plus grand plaisir de notre amante. Fut-ce un jour notre choix, ou était-ce notre destin ? Est-ce une bénédiction ? Est-ce une malédiction ? Le sabre est dans ma main. Je choisis mes actions. Et la liesse du combat, et les fontaines de sang... Surtout, surtout ne m'arrêtez pas, pas avant que tout devienne blanc.



Excuse-moi de t'avoir fais pleurer maman. Il faut beaucoup de sang, pour satisfaire mon amante.

jeudi 4 octobre 2007

Comme un tueur.

Et sentir l'adrénaline monter,
Et les pupilles se dilater,
Et entendre le sang mugir,
Dévaler les veines à toute vitesse,
Comme de la lave, dévorant les prairies,
Rouge sanglant tels des feu de liesse.
Et sentir les muscles se tendre,
Comme un arc bandé par un ogre,
Prêt à décocher ses traits de mort,
Sans un répits, sans se détendre.
Puis voir la haine, tomber du ciel,
Et voir la peine, couler sur terre,
Faire des excuses, superficielles,
Se repentir, pleurer sa mère,

Et se repaître, dans leur malheur.
Et s'en délecter, comme un tueur.


mercredi 22 août 2007

Je n'oublierais pas.




Je n'ai jamais cru au complot.
J'ai toujours préféré me voiler la face,
Je me suis fondu dans la masse.
Peur de voir le mal derrière la glace.
Il y a un jour, ou il faut quitter le troupeau.


Je refusais de croire, qu'un gouvernement puisse, considérer le peuple comme du bétail.
Je refusais de croire, que des hommes, puisse en sacrifier d'autres dans leur intérêt.
Tout cela n'était bon, que dans les scénarios de film d'action.
Sacrifier des milliers de gens pour le pouvoir, pour l'argent.
Je ne pensais pas non plus qu'une société, puisse souffrir jusqu'à accepter l'improbable.

Je pensais que je verrais. Qu'on ne me duperais pas, que je n'y croirais pas.
Aujourd'hui je doit admettre qu'il y a eu des hommes qui m'ont piégé, qui m'ont menti.
Et je vois bien que je me suis trop surestimé, que j'étais trop faible, de corps et d'esprit.


La journée avait bien commencée, c'était assez bien déroulée, mais s'est assez mal terminée.
Les yeux humides, les mains tremblantes, et sur mes joues, ce goût salé presque oublié.






Tout se paie un jour. Et ils paieront eux aussi.

lundi 13 août 2007

Broken

Fou.
C'est fou comme on est arrogant. Imbu de notre personne, persuadé d'être le meilleur, sans cesses, suivant notre instinct jusqu'au bout, envers et contre toute raison. Narcissisme ? Plus dure sera la chute.

Même un mental d'acier, même un gilet par balle, ou une carapace de métal, ne peuvent l'éviter. Une blessure au coeur nous expédie droit en enfer. Mais les pires d'entre elles ne nous tuent pas, elle nous font vivre l'enfer sur terre, le pire de tous. L'homme qui tiens son coeur ensanglanté dans sa main, voit toute la vanité des hommes défiler devant lui, toute son arrogance s'accumuler à ses pieds, et sa propre impuissance dégouliner d'entre ses doigts.


On est tous infecté par cette maladie appelée vie, et qui nous tueras irrémédiablement tous. Souvent je me demande comment font les hommes, pour ne pas sombrer dans la folie, alors qu'ils savent qu'ils sont tous condamnés.

Et il y a des jours, ou je n'arrive pas à me souvenir de la réponse...



Je ne sais pas ou je vais, mais si je le savais, je n'y irais sûrement pas...

mercredi 18 juillet 2007

Tic Tac Tic Tac.

Le temps passe.
On ne sais pas jusqu'à quand, sans doute jusqu'à la fin des temps. C'est inéluctable, le temps passe et les choses changent. On gagne des choses, on en perd d'autres, et on se rend compte qu'on a finalement que peu de contrôle sur la vie, sur sa vie.
Il y a des moments, on l'on souhaiterais arrêter le temps, et profiter à jamais de l'instant présent. Mais il faut se résigner, à voir le temps passer, et toujours voir les meilleurs partir les premiers. Beaucoup vont nous manquer, il en est même, que l'on va pleurer, mais il faut aller de l'avant, parce qu'au fond, on est toujours vivant. Qu'importe les échecs, qu'importe le passé, il nous faut toujours avancer, car comme le temps s'écoule, sans jamais s'arrêter, stagner c'est reculer.
On peut beaucoup y perdre, même les meilleurs des amis. et les grands vent de la vie, semble tous nous éloigner, mais il ne tiens qu'à nous de rester reliés. Oui, car, on semble l'oublier, même si on a peu de contrôle, au final, face aux grands vents de la vie, sur notre propre existence, c'est notre volonté, qui nous fais avancer, et quoique l'on en dise, la direction empruntée, est choisie par nos soins : on peut se rebeller, combattre notre destin.
Qu'importe l'avenir, qu'importe le passé. Le passé est passé, l'avenir à venir, et si le passé, ne reviendra jamais, de la même manière demain, n'existera peut-être pas. Et si demain existe, eh bien nous ferons avec, les grand vents de la vie, en ont décidés ainsi. Nous pouvons nous éloigner, ou nous pouvons rester groupés. Ne faites pas de bêtise, car demain finira peut-être par être aujourd'hui. On ne sait pas ou on va, et si on le savait, on n'irait sûrement pas. Mais la vie est ainsi, il faut faire attention, il faut vivre aujourd'hui pour pouvoir continuer demain.
Je n'oublie pas mes amis, je sais qu'ils ne m'oublieront pas, et je sais que si j'existe, c'est uniquement par leurs regards, le reflet du miroir, n'est qu'une image illusoire. Avançons tous unis, face aux grands vents de la vie, Et l'union fais la force, la force apporte l'espoir, et seul l'espoir fait vivre.
L'important, est de garder les yeux ouverts, et surtout quoi qu'il arrive, de ne jamais s'oublier.




Moi aussi j'avais peur, quand on ne me tenais pas la main.

mardi 3 juillet 2007

Laisser une trace

Tels le papillon dont l'existence est tellement brève qu'il n'a que le temps de s'accoupler, nos existences sont toutes éphémères. Sachant cela, l'homme s'est donné pour but ultime d'allonger son espérance de vie, afin de pouvoir mieux marquer son monde.
Car si nous ne cessons de vouloir vivre, toujours plus longtemps, c'est avant tout pour laisser un trace. Peu importe sa taille, et peu importe sa profondeur, on veut juste laisser une trace. Certains se contenteront d'écrire leur nom dans le sable, que la marée viendra effacer, d'autres, veulent écrire leur nom en lettres de feu, indélébiles dans notre ciel.
Toujours est-il que nous voulons tous laisser une trace, ne pas partir sans rien laisser, laisser sa marque dans ce monde. Parce que ce qui fais peur à l'homme, bien au delà de la mort, c'est l'oubli. Parce qu'on existe tant qu'on ne nous a pas oublié, mais que l'on existe pas si personne ne nous reconnais. Ceux sont les autres qui nous font exister, et même après leur mort, les hommes veulent exister pour toujours.
Même si au fond de nous, on sait très bien qu'on mourra, dans un futur pas si lointain que ça, même si on essaie de se le cacher, même si on essaie de l'oublier. On travaille pour gagner de l'argent que l'on perdra quand on sera mort, on accumule des souvenirs, qui disparaîtront à notre mort. Mais malgré cela nous continuons à vivre, car notre force est de vivre pour aujourd'hui et non pour demain.


Un jour je me suis demandé pourquoi les hommes ne deviennent pas fou, alors qu'ils savent qu'ils vont mourir.

Aujourd'hui, je sais qu'en fait, oui, les hommes sont fou.



Il arrive que mon ame s'égare, comme une jeune fille, dans le palais des miroirs.

samedi 23 juin 2007

Protéger mon univers.

Je connais mes défauts, je connais mes limites. Je ne suis pas un héros, même si je les imites. J'avoue que j'aime me battre, j'avoue que j'aime le sang. Je ne vais pas tous vous abattre pour autant. J'ai si longtemps rêvé, d'accomplir des exploits, J'ai toujours espéré, toucher le ciel du bout des doigts. Mais j'ai toujours redouté cette faiblesse au fond de moi, et j'ai toujours gardé cette tristesse enfouie en moi. Et vous qui me regardez, et vous qui me soutenez, et qui avez redouté ma colère, ou repoussé mes faiblesses passagères, qui m'avez parfois relevé, ou même réappris à marcher, vous tous qui foulez la même terre, vous tous vous constituez mon univers. Je ne peux pas protéger le monde entier, car trop peu de gens sont à ma portée. C'est infernal, de pire en pire, : peu à peu les gens perdent le sourire. Moi je voudrais juste protéger mon univers, et entendre pour toujours ces rires, "tout est possible", disait ma mère, tout est possible ? Alors je vise et je tire. Et même si la terre se transformait en cendre, et et que du ciel, tombait une pluie de sang, et même si Dieu lui même, se rangeait de leur coté, et que les éléments décidaient, que nous sommes condamnés, je l'ai gravé tout au fond de mon âme, je jure que je combattrais, je jure que je vous défendrais, et même contre le temps, contre les plus obscurs des rites, je vous jure que j'irais, au delà de mes limites, et jusqu'à ce que, le ciel s'éclaircisse, et qu'un arc en ciel en jaillisse, et qu'il éclaire vos visages, de milliers de couleur topazes.


Ne dis plus que c'est triste.

mercredi 20 juin 2007

Et sur la joue gauche...

Cette nuit j'ai fais un rêve étrange... j'ai rêvé d'une jeune fille aux cheveux noirs avec une frange, qui avait pris le contrôle du pays, à la tête d'un armée, en combattant toute une nuit.
Ils ont tués des milliers de gens, mais je ne peux vous dire s'ils étaient innocents. Ils semblaient baigner dans le vice, ils baignent désormais dans leur sang, l'aide qu'ils reçurent de la police, ne suffit pas à écarter le châtiment. Ils étaient assurément mauvais, assurément ces gens tuaient, un nation, parsemée d'assassin, une passion qui touchait à sa fin.
Le peuple rêvait de liberté, il voulait voir des têtes coupées. Ils haïssait la dictature, il ne voulait plus d'un régime dur. Liberté Égalité Fraternité, lointain souvenir, désormais revendiqué. Face à la répression, on ne peut que résister, que vive la révolution, combattre et tuer.
Alors apparaissent les héros, ils sont venue pour nous sauver, ils montent toujours plus haut, semblent ne jamais abandonner, ils viennent faire la guerre, il viennent récupérer nos terres. C'est alors, que j'ai vue cette fille étrange, aux cheveux noirs, coupés par une frange. Ils étaient des milliers à l'acclamer, cette jeune fille, aux cheveux noirs, parfaitement coupés, et sur la joue gauche, un symbole oublié.
La guerre a durée longtemps, mais la bataille finale fut courte, les troupes sont allées de l'avant, tels un tsunami sur les routes. En une nuit tout fut réglé, les coupables furent décapités, tandis que les héros étaient acclamés. Sobre massacre, fin d'une époque, une simple attaque pour que tombe le despote. La vie continue, la mort reviendra, couper le fil tenu que le destin tissera.
Et alors la demoiselle prend la tête, d'une nation pleine d'espoirs. Ils ne veulent que la jeunette, abuse de son pouvoir.
Elle a alors, commencée à commander. Des cheveux noirs, parfaitement coupés, sur sa joue gauche, un symbole oublié, sur sa joue gauche, siégeait une croix gammée.

J'ai d'abord cru, que je rêvais du passé, terrible épreuve, vielle blessure, puis j'ai du m'y résigner, il s'agissait de notre futur.





Darwin avait-il tord ? Sommes nous incapables d'apprendre de nos erreurs ?

vendredi 15 juin 2007

La loi du marché

Maman pleure. Elle hurle à la mort, elle se meurt. Elle souffre, elle est à bout de souffle. On la viole on la vole. On la bat on l'abat. Maman pleure. Je ne sait pas qui sont ces hommes, je ne sait pas pourquoi ils font ça. Maman hurle. Ils tirent sur sa jambe, je vois les yeux de maman qui tremblent. Maman souffre. Ils veulent prendre son bras je ne sais pas pourquoi. Maman crache. Ils lui arrachent les cheveux, ils ne savent pas ce que ça fais car ils n'en ont pas eux. Maman crie. Ils lui écrasent la gorge mais pourquoi font-ils ça serait elle accusée à tord ? Maman saigne. Ils lui arrachent la langue, je leur demande pourquoi, moi, ils disent que je ne peux pas comprendre. Maman meurt. Ils ont arrachés son coeur avec tant de fureur qu'il y a eu une fontaine de sang, maintenant j'ai de la peine quand je regarde maman. Ils l'ont entièrement dépouillée, complètement vidée, et laissent son corps traîner. C'est à l'enterrement de maman que j'ai revu ces gens. Pourquoi avoir frappé maman quand elle était par terre ? Tu ne peux pas comprendre, nous sommes tes grands frère. C'est la loi du marché maman coûtait trop cher. Il fallait la tuer disait les actionnaires.


Un jour je grandirais, alors je comprendrais et je tuerais mes grands frères. Et aussi les actionnaires.
Maman disait toujours, qu'il ne faut pas tuer. Mais je suis obligé, moi : c'est la loi du marché.




Notre mère à tous pleure... mais il faut l'exploiter, c'est la loi du marché.

jeudi 14 juin 2007

Comme un soldat

-Naît sous l'oeil du vigile.
-Grandis dans un monde de héros.
-Grandis dans un monde de bataille.
-Grandis dans un monde de défaite.
-Grandis dans un monde de vautours.
-Nourris toi de rêves de vengeance.
-Abreuve-toi de haine.
-Déchaîne ta colère.
-Respecte les plus forts.
-Domine les êtres faibles.
-Met le fusil sur l'épaule.
-Met la main sur la gâchette.
-Vise la tête.
-Pour Dieu.
-Pour la patrie.
-Et pour la gloire.
-Comme un pion.
-Comme un faucon.
-Comme un soldat.





Fragment de cycle éternel, morceau de spirale infernale, éclat de réalité.

samedi 26 mai 2007

Juste une erreur.

Je me demande souvent ou nous allons. Il n'existe plus aujourdhui, de guerrier qui n'ait regretté de s'être battu. Trahis par ses ennemis, par ses supérieurs, par sa patrie, par sa famille, par ses amis. Trahis par l'homme, cette bête immonde, déplaisante, déplacée, déshonorante, et dégradée. Il rejette aujourd'hui ce qu'il a saigné pour gagner hier, il ignore aujourd'hui ce qu'il subissait hier. Egoïste, lache et solitaire, il pulule, s'engraisse en parasitant quelques régions, construit des murs derrières lesquels il se cache, et au dela desquelles il laisse mourir ses frères. Pire encore, il en rie, il s'en moque, se putréfiant de l'interieur. Amnistié par la déesse mondialisation, il s'abrite derrière des chiffres, il pourrie de l'interieur. Il a tracé un ligne rouge sang, au nord de laquelle "il fait bon vivre", et au sud de laquelle "il fait bon crever". Et malheur à ceux qui naissent en dessous, tout comme malheur à ceux qui naissent en bas. En bas de ces tours aussi, ou même en haut, qu'importe. Malheur à tous ceux qui naissent dans ces réserves, dans ces lieux de banissement. Qu'ils bossent ou qu'ils crevent. Nous sommes dans le monde des droits de l'homme, pas celui des droits de l'étranger. Nous sommes dans un monde quadrillé en lignes de feu, séparants carreaux propres et carreaux sales. Certains veulent les nettoyer au kärcher, d'autres au lance-flamme, tandis que d'autres ont massivements essayés le gaz. D'aucun ne semble avoir remarqué que les carreaux propres sentent mauvais, pourissent de l'interieur et se craquèlent.
Il y a bien longtemps, nous avons combattus pour notre liberté, pour l'égalité, pour les femmes, pour les esclaves. Ils ont vécus et sont morts pour leurs causes. Et leurs lames, et leurs balles, et leurs mains souillées de sang ont détruit des ères, et en ont constuit de nouvelles.
Aujourd'hui nos causes semblent bien inutiles, et nos sabres hurlent de tristesse, à mesure qu'ils s'enfoncent dans la chaire. Le coeur lourd et l'ame en pleurs, je continuerais, nous continuerons à nous battre, encore et encore, frapant toujours plus fort, bien que persuadé, qu'à son extrémité, ou nous semblons arriver, il ne se trouve absolument rien.
Pour la première fois depuis longtemps, je ne sais pas si je dois dégainer, ni pourquoi.
Ce monde ne va nulle part.


Nous avons fais un erreur, quelque part, il y a longtemps...

samedi 12 mai 2007

Road to Battle.

Pour certains quelque chose s'est levé.
Pour d'autres quelque chose s'est brisé.

La violence et la haine, le ressentiment et la honte, la peur a fini par prendre le dessus.
Désormais certains croient en l'avenir et d'autre en ont peur.
Désormais le petit monde est divisé en deux, deux clans, deux visions, et une guerre, une seule.
Choisissez votre camp, ou ils le feront pour vous.
Petit à petit la guerre s'insinuera, et les deux blocs s'offenseront, se dénigreront et se blesseront, sans qu'aucun ne prenne le dessus sur l'autre....
Ils faibliront tous les deux, souffriront tous les deux.

Et moi comme les autres, je reprendrais les armes, et me livrerait à cette guerre sans merci, sans pitié, aux enjeux pitoyables, à l'utilité nulissime, mais pourtant nécessaire.

Et ainsi nous entrons dans leur jeu, comme de pions partants bravement mourir inutilement, mais fièrement. Nous ne perdrons jamais cette guerre, mais nous le la gagnerons jamais.



La guerre n'est pas plus laide que l'ame humaine.

lundi 30 avril 2007

Tout au fond ?

Ce pays et tous ce qu'il traine, semble filer droit vers les ténèbres.

Il tournoie, il aboie, il crie et pleure, mais semble submergé par une avalanche de violence.
Feu sang, sang et feu. Leurs ames crient et leurs coeurs souffrent.
Tous savent maintenant que leurs existence, ne tiens plus qu'à un fil.
Tandis que des bourreaux bandés s'apretten à faire tomber la guillotine,
les milliers de mals aimés font leurs valise.
Plus rien ne semble pouvoir aretter la diffusion de la violence.
Tous semblent omnibulés par la violence, la peur et la douleur,
partagé entre la honte, la lacheté et le sadisme.
C'est la pire des facettes de de l'homme qui ressort,
car confronté à ses pires craintes,
il ne se soucie plus de vivre, mais uniquement de survivre.
On ne peut vivre sans honneur, mais on peut néanmoins survivre.
Et c'est dans un valse d'horreur, que la lacheté entraine ce pays, rongé par ses démons,
et dans une symphonie de couleur, bleu, blanc, rouge, noir, mais nul part de marron,
que la france monte scintille, puis disaprait, par dela fleuves et monts.


Voici venir le chaos. Les guerriers vont renaitre, puis combattre pour leurs idéaux.

Tout dépend de nous. Tout est possible. Y compris le pire...

mardi 10 avril 2007

Plus fort



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On veut des trucs nouveaux pour aller plus haut Et des super machins qui nous mènent plus loin On veut du neuf et du chic pour aller plus vite Avec plus de confort et beaucoup moins d'effort Après tout, nous sommes le marché Nous avons le droit d'exiger Et nous sommes majoritaires Et vous devez nous satisfaire Plus fort, plus fort Encore, encore et toujours encore Plus fort, plus fort Pout nos sens et nos ventres et nos corps Plus fort, plus fort Plus grand, plus gros, plus vite et plus fort On veut des grands desseins faciles à dessiner Et des lendemains qui chantent sans avoir à chanter On veut plus de savoir et bien moins de leçons Les droits sans les devoirs, le reste sans un rond Après tout, nous sommes le marché Nous avons le droit d'exiger Oui, nous sommes l'électorat Et nous avons donc tous les droits Plus fort, plus fort Encore, encore et toujours encore Plus fort, plus fort Pour nos sens et nos ventres et nos corps Plus fort, plus fort Plus grand, plus gros, plus vite et plus fort Plus fort, plus fort Ca ne passera pas à cause des droits d'auteur et parce que la citation sortie de son contexte pourrait néanmoins engager son auteur. Dommage. Ca la campagne de nos candidats ressemble à celle du Père Noël... Messieurs les censeurs (fonction nécessaire et respectable) je vous salue.

[/Quote]


Sans la moindre prétention, sinon celle de ruiner ma réputation... Non.. sans prétention aucune, s'il vous plait, gardez votre rancune...

dimanche 8 avril 2007

Black is Back ?

...

Pourquoi ? Pourquoi les gens sont-ils si faibles ? Ils ont peur, ils tremblent, il crient ils pleurent... il perdent la raison. Ils sont près à tous pour surmonter leurs peurs, sauf à devenir plus fort.
Voila qui les conduit à confier leurs vies à des fous, avides de pouvoirs, près à tous pour dominer.
Et sans s'en rendre compte, ils sombrent de plus en plus profondément dans la terreur, perdent tous sens, toue lucidité, et deviennent de vulgaires marionnettes.
Ils n'hésitent plus à voler, violer, à tuer, et entraînent le chaos.
Un chaos qu'ils provoquent, et dont il sont les premières victimes. Et tandis que leurs dirigeants jubilent, ils s'entretuent tels des bêtes sauvages.
Et en échange d'un idéal de bonheur, de sécurité, ils partent à la guerre, et n'hésitent pas à faire aux autres tous ce qu'il craignent.
Tels des machines de mort, ils la répandent partout ou passent leurs ombres. L'oeil morne et froid, ils ne sont pas responsable des atrocités. Seul les dirigeants, semblent assumer les excès d'horreur.
Et parce qu'ils sont faibles et qu'ils ne peuvent contrôler leurs peurs, il donnent le peu de pouvoir qu'ils ont. Ils réclament la protection, et projettent leurs peurs sur tous ce qu'ils est différent, tous ce qui leur est étranger.
Et c'est parce que les gouvernements sont faibles, que les gens sont faibles, que durant des ères entières, la justice est bafouée et oubliée.
Et ces petits êtres assoiffés de pouvoirs finissent par devenir si dangereux pour le monde que les mécaniques endormies doivent se réveiller, se remettre en route, et lancer le programme de nettoyage intégral par le sang.
Et alors la guerre est inévitable. Sont-ils le bien ? Sont-ils la lumière ? Des anges ou des démons ?
Ce sont des assassins. Au milieu des terrains de batailles, massacrant par dizaines ces êtres faibles, le visage terrifiés, hébétés devant la sauvagerie pure de ces êtres à la forces inhumaine, balayant la faiblesse incarnée comme un cyclone souffle des villes entières.

Pourquoi ne pas laisser mon sabre rouiller ? Encore une fois, devra-t-il trancher les artères gorgé de sang, d'êtres apeurés par ce qui n'est au fond que le reflet de la souillure de leurs propres âmes ?

Si une fois de plus la faiblesse domine, si une fois de plus la haine l'emporte, si cette fois encore la cruauté d'un seul homme s'abat sur un peuple, alors, nous nous lèverons, encore et encore, et nos mains souillées de sang, iront encore se salir un peu plus, sur l'hotel de la liberté, devant le dieu de la guerre et de la mort.

Nous ne sommes ni des anges ni des démons. Nous sommes bien pires : nous sommes des hommes.

samedi 7 avril 2007

Tel un nouveau Spartacus

Tu en assez.

Un matin, à l'aube, tu te lève. Un rayon de lune blanchâtre filtre à travers les volets. tu sais que tu as la force, le pouvoir, la volonté. Alors tu te lève et tu pars à la guerre. Tu écrase ces mafieux, qui traînaient dans cette rue obscure. Tu élimine ce violeur, qui sévissait depuis des mois. Tu as décidé que tu ne te laisserais pas faire. Avec l'aide de ce type louche, vagabondant dans le coin, à la recherche de sa destiné, tu arête ce proxénète, et démantèle son réseau, qui tenait en laisse la ville. Les parrains t'ont pris en chasse. Soit. Ta volonté est sans faille. Et avec ton vagabond qui s'est attaché à toi, et cette prostituée en quête de vengeance, tu met à feu et à sang ce restaurant, abritant un bazar, et derrière lequel se terrait se vieillard riche et sénile, que tout le monde craignait, qui avait la ville à sa botte. C'est maintenant à la tienne, que traîne son visage maculé de sang, les yeux blancs et vides, le corps raide et meurtris. Tu es désormais célèbre, et avec tes compagnons de bataille, tu part, tel un nouveau Spartacus, à l'assaut de ce bateau, plein d'enfants et de femmes, esclaves et prostitués, parqués tel du bétail. Et le sang à nouveau, coule à flot, sous les ternes rayons d'une lune devenue rougeâtre, annonçant la teinte de tes futurs combats. C'est en capitaine que tu quitte la ville, la conscience lourde, les mains poisseuses, les pensées claires, le pont maculé de traînées, de la proue jusqu'à la poupe, écarlates, tel le soleil levant, allongeant les ombres de ton groupe, quittant le port à la hâte.
Dès lors tu es célèbre, craint, respecté, reconnu, recherché. Des mers d'Asie aux océans glacés, des terres arides aux capitales agitées. Mafieux, pirates, esclavagistes et dictateurs, pas un n'échappe à ton bras vengeur. Ta main gauche désormais manquante, les yeux cernés de noir, ton corps et ton coeur agonisent, sous le poids des combats. Mais ton âme résiste, encore, suivant la voie de lumière, qu'il y longtemps, tu avais aperçu à ton réveil.


Puis cette éphémère réalité disparais. rouge et blanc, gloire et douleur, excitation puis souffrance, peur et courage, tout, absolument tout est engloutit.
Et tu te réveille, ta main gauche est de retour, ton corps est chaud. Dans la pénombre, par une fente entre deux volets, filtre un rayon de lune. Blanc comme la neige ou rouge comme le sang ?

Toi seul, construira ta destinée.




Parce que croire au destin, c'est d'abord croire en soi.

mercredi 7 février 2007

Déchu.

J'ai toujours voulu être fort, je croyais l'être, même. J'ai cru avoir beaucoup combattu. Je pensais avoir remporté de nombreuses victoires, fruit de mon entraînement. Tous seul, la nuit, au milieu des néons, je me suis vu surpuissant, j'étais le roi, l'empereur. Je pensais pouvoir écraser mes ennemis, comme des fourmis, les balayer d'un revers de main, tel un ouragan meurtrier, tel un Dieu punissant ses fidèles. Je n'ai pas pensé que passé et présent se rejoignent. Après chaque échec je me suis relevé, plus grand et plus fort. C'est grâce aux erreurs que l'on progresse, parait-il.

Mais lorsque l'on chute, nez contre terre, les deux genoux sur le bitume, alors le passé s'efface, et seul subsiste alors la douleurs et l'échec. Les exploits passé, aussi éclatants soient-ils, s'effacent et disparaissent,puis l'on tombe dans un océan de néant et de vacuité.

Je pensais inscrire mon nom en lettres de feu dans le ciel bleu de la victoire, mais seules mes larmes de douleur et de honte, arrosent la terre humide dans laquelle je m'enfonce.
Un guerrier ne combat pas pour vivre, il vit pour combattre, son arme, reste sa seule amie. Il vainc ou meurt, au nom de son idéal. Il n'a ni maître ni esclave et est seul commandant de sa destiné.

J'ai toujours été tiraillé entre la liberté et l'argent. La pureté ou le bonheur. La conviction ou la normalité, la puissance ou le pouvoir. Et finalement, comme si tous cela était tombé, mes deux univers se sont effondrés l'un sur l'autre.

La tristesse morbide d'un échec inévitable, l'odeur âpre et sèche, douçoureuse, pourtant, d'une chute abyssale et mortelle.

Je pensais que rien ne pouvait vaincre un guerrier, et que la mort n'était que son ultime récompense. Pourtant, une crinière de cheveux flamboyants et des yeux d'un bleu démoniaque, ont eu raison de moi.

Je suis au pied d'un mur que je n'ose pas tenter de franchir, de peur d'en tomber, persuadé qu'une chute me serait mortelle. A genoux dans le sable humide, devant un mur immense, en plein milieu du désert, rien à gauche, rien à droite, et rien derrière. Tel un enfant inexpérimenté, les yeux rouges et les joues salées, et la désagréable saveur, d'un échec, complet.


Je ne suis qu'un homme.

jeudi 11 janvier 2007

Identité

On s'attire et on se repousse, comme des aimants. Nos vies sont faites de liens, nos liens sont fais d'attaches, ou de fuites. Corps composé à 70% d''eau, coeurs composés à 90 % d'amour, âmes composées à 110% de haine. Nos vies sont comme des électrons libres, perdus dans un immense vide, existence éphémère, constitué de quelques attachements, et de nombreuses collisions. Bien que refusions de regarder la réalité, nos vies entières sont vouées au mal.

Tu ne volera point.

notre amour est fragile, il finit par mourir, notre haine est éternelle, entretenue par nos désirs et notre jalousie.

Tu aimeras ton prochain.

Et si nous nous attachons, nous regroupons en communautés, c'est d'abord pour être plus fort, pour haïr davantage, et pouvoir faire la guerre.

Tu ne tueras point.

Et nous en arrivons à de pitoyable extrémités, pour satisfaire nos morbides envies, souillant nos mains de sang jour après jour.

Tu ne détruira point.

Et nous détruisons ce monde, toujours plus vite, l'entraînant vers notre fin commune, inexorablement.

Et parfois, de temps en temps, l'infime matière composant notre conscience nous interpelle, nous supplie, nous convoque.

Et si tu vole, si tu haïs, si tu tue et si tu détruit, alors pleure.

Mais notre âme, puante de laideur, souillée de vice, transforme l'amour en haine, fais taire la conscience.

Pleure et repend toi, et Dieu te pardonnera.

Et nous nous en remettons à Dieu, et nous lavons les mains de nos péchés. Mais, Dieu n'existe pas.

Peut-être ce monde n'est-il qu'un vaste rêve....? Pourtant cet immense cauchemar semble bien réel...