mercredi 18 juillet 2007

Tic Tac Tic Tac.

Le temps passe.
On ne sais pas jusqu'à quand, sans doute jusqu'à la fin des temps. C'est inéluctable, le temps passe et les choses changent. On gagne des choses, on en perd d'autres, et on se rend compte qu'on a finalement que peu de contrôle sur la vie, sur sa vie.
Il y a des moments, on l'on souhaiterais arrêter le temps, et profiter à jamais de l'instant présent. Mais il faut se résigner, à voir le temps passer, et toujours voir les meilleurs partir les premiers. Beaucoup vont nous manquer, il en est même, que l'on va pleurer, mais il faut aller de l'avant, parce qu'au fond, on est toujours vivant. Qu'importe les échecs, qu'importe le passé, il nous faut toujours avancer, car comme le temps s'écoule, sans jamais s'arrêter, stagner c'est reculer.
On peut beaucoup y perdre, même les meilleurs des amis. et les grands vent de la vie, semble tous nous éloigner, mais il ne tiens qu'à nous de rester reliés. Oui, car, on semble l'oublier, même si on a peu de contrôle, au final, face aux grands vents de la vie, sur notre propre existence, c'est notre volonté, qui nous fais avancer, et quoique l'on en dise, la direction empruntée, est choisie par nos soins : on peut se rebeller, combattre notre destin.
Qu'importe l'avenir, qu'importe le passé. Le passé est passé, l'avenir à venir, et si le passé, ne reviendra jamais, de la même manière demain, n'existera peut-être pas. Et si demain existe, eh bien nous ferons avec, les grand vents de la vie, en ont décidés ainsi. Nous pouvons nous éloigner, ou nous pouvons rester groupés. Ne faites pas de bêtise, car demain finira peut-être par être aujourd'hui. On ne sait pas ou on va, et si on le savait, on n'irait sûrement pas. Mais la vie est ainsi, il faut faire attention, il faut vivre aujourd'hui pour pouvoir continuer demain.
Je n'oublie pas mes amis, je sais qu'ils ne m'oublieront pas, et je sais que si j'existe, c'est uniquement par leurs regards, le reflet du miroir, n'est qu'une image illusoire. Avançons tous unis, face aux grands vents de la vie, Et l'union fais la force, la force apporte l'espoir, et seul l'espoir fait vivre.
L'important, est de garder les yeux ouverts, et surtout quoi qu'il arrive, de ne jamais s'oublier.




Moi aussi j'avais peur, quand on ne me tenais pas la main.

mardi 3 juillet 2007

Laisser une trace

Tels le papillon dont l'existence est tellement brève qu'il n'a que le temps de s'accoupler, nos existences sont toutes éphémères. Sachant cela, l'homme s'est donné pour but ultime d'allonger son espérance de vie, afin de pouvoir mieux marquer son monde.
Car si nous ne cessons de vouloir vivre, toujours plus longtemps, c'est avant tout pour laisser un trace. Peu importe sa taille, et peu importe sa profondeur, on veut juste laisser une trace. Certains se contenteront d'écrire leur nom dans le sable, que la marée viendra effacer, d'autres, veulent écrire leur nom en lettres de feu, indélébiles dans notre ciel.
Toujours est-il que nous voulons tous laisser une trace, ne pas partir sans rien laisser, laisser sa marque dans ce monde. Parce que ce qui fais peur à l'homme, bien au delà de la mort, c'est l'oubli. Parce qu'on existe tant qu'on ne nous a pas oublié, mais que l'on existe pas si personne ne nous reconnais. Ceux sont les autres qui nous font exister, et même après leur mort, les hommes veulent exister pour toujours.
Même si au fond de nous, on sait très bien qu'on mourra, dans un futur pas si lointain que ça, même si on essaie de se le cacher, même si on essaie de l'oublier. On travaille pour gagner de l'argent que l'on perdra quand on sera mort, on accumule des souvenirs, qui disparaîtront à notre mort. Mais malgré cela nous continuons à vivre, car notre force est de vivre pour aujourd'hui et non pour demain.


Un jour je me suis demandé pourquoi les hommes ne deviennent pas fou, alors qu'ils savent qu'ils vont mourir.

Aujourd'hui, je sais qu'en fait, oui, les hommes sont fou.



Il arrive que mon ame s'égare, comme une jeune fille, dans le palais des miroirs.