mardi 18 novembre 2008

La Belle et le Black Boy

"Elles veulent un soldat, un vrai mec, un qui sort de la rue,
Elles veulent un soldat, un qui mérite qu'elles se fassent belles.
Elles veulent un soldat, un qui puisse en mettre plein la vue,
Elles veulent un soldat, un qui puisse se battre pour elle.
"

Irréversible, seul les bad boys ont la cote, c'est bien connu, tandis que le blackboy galère, en ce bas monde, c'est pour les véreux qu'ont vote : Vous voulez faire l'amour, faites d'abord la guerre.
Elles veut un soldat, un vrai bad boy qui en jette, elle veut pas d'mec plat, pas comme le BlackBoy qu'elle jette, Bienvenue chez moi, ma vie est comme une tempête, concentré de dégâts, qui s'échappe par la fenêtre.

"Je sais qu'il y'a des soldats ici
Ils veulent prendre soin de moi
Je sais qu'il y a des soldats ici
Je voudrais bien en prendre un pour moi ..."


Comme tout bon film d'horreur, ça commence sous le soleil.. Mais pas de bleu marine ou blue, ébloui pareils, c'est la vie pas le bonheur. Ils se rencontrent : la belle et le black boy, la blague et le sad boy. Et très vite, c'est le jeu de la mort, le retour des phobies, condamné par le sort, il devient son ami... Et c'est la phobie de l'espoir, vieux démon du black boy, avant que tout devienne noir, il y croit le sad boy. Et la belle danse sans retenue, elle danse le ballet macabre, celui que dansent les succubes, sifflotant, quand elles nous massacrent. Et c'est toujours la belle qui gagne.. Mais le Black Boy Stand up. Stand up, stand up, and stand up again... Mais ça ne change pas la donne, et la BlackBoy stand up, stand up, and stand up alone... Heureusement, le jeu de la mort n'est pas mortel, mais les soldats, eux, réputés infidèles... Et tandis que le BlackBoy vagabonde, le véreux abandonne la belle... Et l'un part à la conquête du monde, et l'autre à celle de l'infidèle.. La Belle et le BlackBoy se rencontre, et puis s'en vont.


Ne cherchez pas de morale... La morale n'existe pas.

lundi 10 novembre 2008

Stand up again and again..

Fury in my eyes, the sword on my side..
Escape fail to become immortalized.
Afro on my head, the black samurai,
Born to suffer, but born to be alive.


dimanche 12 octobre 2008

mercredi 10 septembre 2008

Objectif.

Chaud comme la braise mais froid comme la glace.
Avoir le sang chaud, sans perdre mon sang froid.
Devenir le meilleur. Ne pas partager ma place.
La défendre, la garder, la chérir. Devenir le roi.
Ne pas dépasser mes limites...
Je ne possède pas de limites.


Un mois.
Bienvenue au sommet.

Mon sommet.

mercredi 20 août 2008

OK. Let's stand up.

End of one-itis.
Store your earth, use your brain. Enjoy the best, fuck the rest.




Dans la réalité, le chevalier noir finit par gagner.

dimanche 3 août 2008

Aujourd'hui...

Hier soir, je me suis endormi avec le portable à la main, et un léger sourire sur les lèvres.. Rassuré, apaisé. Ce matin, triste, je ne voulais pas sortir du lit. Je croyais, je savais que ma bien aimée m'attendais à quelques pas de la. Je me suis glissé hors des couettes, et j'ai ouvert ma baie vitrée sur le monde. Il faisait beau mais ma chambre était si obscure... Peut-être qu'ouvrir les volets aurait changé le gout de ce début de journée. J'ai ouvert la fenetre de celle que j'aimais. Elle était la, comme toujours, accroché à son passé. Dépité, jaloux, je suis retourné me coucher. Elle n'a pas eu l'air d'apprécier... Je suis revenu m'excuser, mais je n'ai pas su résister, et je l'ai encore blessé. Ma bien aimé ne m'aime pas, et je dois la partager. Une vrai torture.. mais ainsi va la vie. J'ai tenté de lui expliquer, mais elle n'entendait pas à travers le verre de la fenetre. J'ai repensé à mon passé, mais n'ai pas trouvé le réconfort, et ma bien aimée, est partie. De force ou de par sa volonté ? Je ne sais pas. Le doute m'assaille, est-ce qu'elle me ment ? Qu'est-ce qu'elle me cache ? J'ai demandé à la lune... Et la lune s'est moqué de moi.



Crétine. Je t'aime.

mercredi 30 avril 2008

Chronique d'un mec bien

Elle existe encore, cette race inférieure... Mais il faut s'adapter pour survivre, sinon on meurt.
Ou un deviens des connards, fils de chiennes, et autres bâtards...
Mais certains s'acharnent, tels des chiens enragés, combattent avec hargne..
Celui la en était, un brin utopiste, un brin dérangé, et il le savait.
Il avançait à contre courant.. Il croyais en la vie, faisait confiance aux gens.
Il supportais les crasses, encaissait, adoucissait, se fondait dans la masse.
Il a survécu à bien des blessures, il a survécu à l'usure...
Et même frappé en pleine tête, se relevait avec le sourire, même qu'il faisait la fête..
Etait-il Heureux ? Peut-être. Etait-il sérieux ? Il semblait l'être.
Au fond, se tapissaient ses doutes, malgrès tout, il continuait sa route...
Et l'usure et les coups, n'eurent pas raison de lui...
Mais sans s'en rendre compte, il s'enfonçait dans la nuit.
Toutes les choses ont une fin... Avec elle est arrivé la peur..
Et tout s'est envolé.
Petit à petit, il n'y eu plus rien... A mesure que s'écoulaient les heures..
Il en a presque pleuré.
Et le bonheur lui coulait entre les mains, tels des grains de sable sans valeur.
Il finit par en pleurer.
Il ne vit pas le dernier coup venir, plus fort, plus sournois plus cruel.
En un instant, il détruisit l'avenir, qu'il avait espéré, il fracassa ses ailes.
Le rêve était terminé. La réalité, semblait être un cauchemar.
Il dut bien le supporter, se relever, et dire aurevoir...
Dire Adieu à son passé, et plonger, dans cette mer de désespoir..
Autre possibilité....? Retourner sa veste : devenir un connard ?


A quoi ça sert, d'être un mec bien ? Il peut répondre. "ça ne sert à rien..."
Envers et contre tous, à contre courant, contre vents et marée...
Avec leurs principes, avec leurs valeurs, avec leurs idées...
ça semble bien vain, si inutile. Voué à l'échec. Archaïque même...

Et pourtant, heureusement, il y en a qui s'acharnent.
Il y en a un qui s'acharne.
Tout seul.




Tu disais que c'est triste..? Oui, c'est triste.

dimanche 6 avril 2008

Hymne au désespoir

Je n'ai toujours pas avancé, il m'arrive de reculer, mais je suis toujours en train de couler...
Je suis chez moi, terré au fond de mon lit, dans ma chambre, dans ma maison. On est plutôt bien situés... La vue est plutôt mauvaise, mais d'ici, on entend les gens qui sont heureux. Ils crient de bonheur à longueur de journée, et la chaleur de leur bonheur printanier, réchauffe un peu l'air sec, de nos profondeurs hivernales...
Bienvenue au fond du gouffre.
C'est ici que j'habite, c'est ici qu'est ma maison. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu ici, il y a eu un haut et des bas... J'ai souvent tenté de remonter, mais à chaque fois j'ai glissé... C'est absolument impossible, les parois sont trop lisses. Et puis on s'habitue. Et je me suis habitué, d'ici, on voit les gens chanter, danser s'amuser... J'essaie de les imiter. C'est difficile, souvent, de danser tout seul. Avec un miroir, un bout de ficelle et de l'ingéniosité, j'ai pu faire danser les spectres, mais la présence de leurs ombres glacée, ne fais que souligner leur véritable absence. Mais au delà de la solitude, au delà de la peur et de l'habitude, je me suis engagé dans cette danse, entrainante, enivrante, jusqu'à en oublier ma lente, mais inéluctable descente vers l'au delà, et au milieu de ces présences absentes, de ces mouvements sans âme, dans ce vide qui sans arrêt s'étend, dans cet endroit oublié par le temps, d'un noir immaculé, d'un blanc luisant... Je virevolte, je saute et je roule, je danse, me droguant du bonheur des autres, me noyant dans mes larmes, hurlant, du début à la fin des temps, déja plus personne ne peut me voir chantant mon hymne au désespoir.



mercredi 2 avril 2008

C'est la guerre

Les faibles ont abandonnés leur pouvoir, les plus forts n'y purent rien car, le malin faisait déja courber leur tête, a tous pris, impossible de dompter la bête. Personne n'as réagis, personne n'avais rien vu, ainsi va la vie, sans combattre déja vaincu. Après l'éden viennent les enfers... Au loin déja, le cliquetis des armes, et dans nos rues naissent les rumeurs, dans le blanc de vos yeux, je peux lire la terreur, s'immisçant peu à peu, jusqu'au fond de votre âme. La passivité, n'est plus envisageable, et seul l'action armée, est désormais valable. Elle ne sont plus évitables, ces rivières de sang, mais c'est une mer de larme, qui noiera la nation. Ne pleurez-plus. Levez-vous : les corbeaux se sont tus. Levez vos épées, abaissez vos scalpels, et que tous les guerriers, répondent à l'appel.
Riez, riez généraux, tandis que mon cœur saigne, c'est la guerre.



©2006-2008 ~TheSphnix


...

mardi 12 février 2008

L'ange qui courait.

Un Ange courait sur la terre. Il était né sans ailes, et un jour tomba du ciel. Et il courait, par delà les terres, par delà les mers. Bien que bloqué pour une éternité, il n'en était pas attristé, et sans se poser de questions, il courrait, courrait, courrait encore.
Toujours plus loin, toujours plus vite, le petit ange filait comme le vent... Il n'avait jamais volé, ni côtoyé les oiseau, ni même chevauché les dragons, il avait couru toute sa vie, et continuerais même après...
Un jour le petit ange rencontra un démon aux yeux bleus. Le démon filait comme le vent, ses grandes ailes de dragons sifflant au vent, ses yeux bleus saphir éclairant une route que le petit ange n'avait encore jamais vu. Et le petit ange couru derrière le démon.
Pendant des mois, des années il couru derrière le démon, en admirant ses cheveux blond, et sa crinières, le collant, restant derrière, par delà les terres et les mers.
Et un jour, un Ange aux ailes immenses, captura le démon aux yeux bleus, et l'emmena tout en haut, la ou le petit Ange ne pouvait pas monter.
Ce jour la, le petit Ange a arrête de courir.
Et depuis ce jour le petit ange marche, en regardant vers le ciel.


Pendant que tu prenait sa main un autre a pris son cœur...

mercredi 30 janvier 2008



C'est parce qu'il se reflète dans leurs yeux, que le ciel est si bleu...