jeudi 1 octobre 2009

Destin.

Je te méprise. Je te hais. Du plus profond de mes tripes, du plus profond de mon âme. Sache que j'exècre tout ce que tu représente, que l'évocation de ton nom anime en moi les sentiments les plus abjects. La simple suggestion de ton existence me retourne le cœur, le vague concept que tu entends me révulse, et l'unique fais de t'imaginer provoque en moi autant de plaisir qu'une castration sauvage. Tu es l'antithèse de mon existence, la bête noire de ma vie, le conglomérat de la connerie humaine : Tu n'existe pas, mais on t'as inventé, résonance de l'imbécillité de plus de six milliards d'individus, sans jamais en être la raison tu es la justification de la moisissure de nos vie. Tu ne peux pas mourir, mais je te le dis quand même : crève, crève, crève.


mercredi 20 mai 2009

Sceptique

Le temps est sombre et humide, un peu comme le reste de ma vie, un peu comme le reste de mon monde. Las et fatigué, cette existence m'ennuie, comme si a 20 ans ma vie, avait déjà été trop longue. A longueur de ces journées tranquilles, flânant de l'aube au crépuscule, je peux voir, à l'horizon une grille, retenant avec peine crânes et tentacules. L'odeur douce du bois humide sous la tempête d'été, et le fumet capricieux du pot d'échappement, réussissent tout juste à camoufler, le vent de folie qui se répand.
Triste et confus, désespéré, mais jamais vaincu, le BlackBoy observe.
Les jours passent et l'ennui reste, lourd, lourd comme un Pape qui ment, lourd comme des mots qui blessent, lourd comme le dos d'un homme, combattant son propre gouvernement.
Belles et soldats dansent, sous le soleil. La folie les fais rentrer en transe, sous l'oeil de Big Ben qui veille. Contrôles, téléphonés, trompés emprisonnes, ils dansent sous le soleil artificiel, d'une cage abondamment dorée, persuadés d'avoir de la chance, face à l'herbe
  brûlée, du voisin qui balance. Triste et confus, désespéré, mais jamais vaincu, le BlackBoy observe.
Le calme avant la tempête, coup d'état silencieux, comme un Dieu corrompu qui jette, sur sur ses fidèles lames et pieux. Et dans les méandres de la réalité, se cache une valeur désuète, autrefois appelle vérité, dont l'existence peu à peu s'arrête. Des vieux démons surgissent, relents d'une époque oubliée, et lentement mais sûrement vissent, l'écrou scellant un monde condamné. Bienvenue en Enfer, bienvenue en France, bienvenue sur terre, la ou plus rien n'a de sens.
Triste et confus, désespéré, mais jamais vaincu, le BlackBoy observe.
Bientôt viendra le temps de la résistance, des sacrifices, le temps des combats et du sang.  Bientôt viendra cette période, ou le monde s'élance, tranchant les vices, portant un espoir dont les héros, se porteront garant. 
Et c'est dans ce tumulte, de pensées chaotiques, que, tel un mélomane, en plein concert psychédélique, notre monde stagne, recule, avance, avec une brusqueur étonnante, des directions effrayantes,  et un BlackBoy sceptique.