lundi 30 avril 2007

Tout au fond ?

Ce pays et tous ce qu'il traine, semble filer droit vers les ténèbres.

Il tournoie, il aboie, il crie et pleure, mais semble submergé par une avalanche de violence.
Feu sang, sang et feu. Leurs ames crient et leurs coeurs souffrent.
Tous savent maintenant que leurs existence, ne tiens plus qu'à un fil.
Tandis que des bourreaux bandés s'apretten à faire tomber la guillotine,
les milliers de mals aimés font leurs valise.
Plus rien ne semble pouvoir aretter la diffusion de la violence.
Tous semblent omnibulés par la violence, la peur et la douleur,
partagé entre la honte, la lacheté et le sadisme.
C'est la pire des facettes de de l'homme qui ressort,
car confronté à ses pires craintes,
il ne se soucie plus de vivre, mais uniquement de survivre.
On ne peut vivre sans honneur, mais on peut néanmoins survivre.
Et c'est dans un valse d'horreur, que la lacheté entraine ce pays, rongé par ses démons,
et dans une symphonie de couleur, bleu, blanc, rouge, noir, mais nul part de marron,
que la france monte scintille, puis disaprait, par dela fleuves et monts.


Voici venir le chaos. Les guerriers vont renaitre, puis combattre pour leurs idéaux.

Tout dépend de nous. Tout est possible. Y compris le pire...

mardi 10 avril 2007

Plus fort



[Quote]
On veut des trucs nouveaux pour aller plus haut Et des super machins qui nous mènent plus loin On veut du neuf et du chic pour aller plus vite Avec plus de confort et beaucoup moins d'effort Après tout, nous sommes le marché Nous avons le droit d'exiger Et nous sommes majoritaires Et vous devez nous satisfaire Plus fort, plus fort Encore, encore et toujours encore Plus fort, plus fort Pout nos sens et nos ventres et nos corps Plus fort, plus fort Plus grand, plus gros, plus vite et plus fort On veut des grands desseins faciles à dessiner Et des lendemains qui chantent sans avoir à chanter On veut plus de savoir et bien moins de leçons Les droits sans les devoirs, le reste sans un rond Après tout, nous sommes le marché Nous avons le droit d'exiger Oui, nous sommes l'électorat Et nous avons donc tous les droits Plus fort, plus fort Encore, encore et toujours encore Plus fort, plus fort Pour nos sens et nos ventres et nos corps Plus fort, plus fort Plus grand, plus gros, plus vite et plus fort Plus fort, plus fort Ca ne passera pas à cause des droits d'auteur et parce que la citation sortie de son contexte pourrait néanmoins engager son auteur. Dommage. Ca la campagne de nos candidats ressemble à celle du Père Noël... Messieurs les censeurs (fonction nécessaire et respectable) je vous salue.

[/Quote]


Sans la moindre prétention, sinon celle de ruiner ma réputation... Non.. sans prétention aucune, s'il vous plait, gardez votre rancune...

dimanche 8 avril 2007

Black is Back ?

...

Pourquoi ? Pourquoi les gens sont-ils si faibles ? Ils ont peur, ils tremblent, il crient ils pleurent... il perdent la raison. Ils sont près à tous pour surmonter leurs peurs, sauf à devenir plus fort.
Voila qui les conduit à confier leurs vies à des fous, avides de pouvoirs, près à tous pour dominer.
Et sans s'en rendre compte, ils sombrent de plus en plus profondément dans la terreur, perdent tous sens, toue lucidité, et deviennent de vulgaires marionnettes.
Ils n'hésitent plus à voler, violer, à tuer, et entraînent le chaos.
Un chaos qu'ils provoquent, et dont il sont les premières victimes. Et tandis que leurs dirigeants jubilent, ils s'entretuent tels des bêtes sauvages.
Et en échange d'un idéal de bonheur, de sécurité, ils partent à la guerre, et n'hésitent pas à faire aux autres tous ce qu'il craignent.
Tels des machines de mort, ils la répandent partout ou passent leurs ombres. L'oeil morne et froid, ils ne sont pas responsable des atrocités. Seul les dirigeants, semblent assumer les excès d'horreur.
Et parce qu'ils sont faibles et qu'ils ne peuvent contrôler leurs peurs, il donnent le peu de pouvoir qu'ils ont. Ils réclament la protection, et projettent leurs peurs sur tous ce qu'ils est différent, tous ce qui leur est étranger.
Et c'est parce que les gouvernements sont faibles, que les gens sont faibles, que durant des ères entières, la justice est bafouée et oubliée.
Et ces petits êtres assoiffés de pouvoirs finissent par devenir si dangereux pour le monde que les mécaniques endormies doivent se réveiller, se remettre en route, et lancer le programme de nettoyage intégral par le sang.
Et alors la guerre est inévitable. Sont-ils le bien ? Sont-ils la lumière ? Des anges ou des démons ?
Ce sont des assassins. Au milieu des terrains de batailles, massacrant par dizaines ces êtres faibles, le visage terrifiés, hébétés devant la sauvagerie pure de ces êtres à la forces inhumaine, balayant la faiblesse incarnée comme un cyclone souffle des villes entières.

Pourquoi ne pas laisser mon sabre rouiller ? Encore une fois, devra-t-il trancher les artères gorgé de sang, d'êtres apeurés par ce qui n'est au fond que le reflet de la souillure de leurs propres âmes ?

Si une fois de plus la faiblesse domine, si une fois de plus la haine l'emporte, si cette fois encore la cruauté d'un seul homme s'abat sur un peuple, alors, nous nous lèverons, encore et encore, et nos mains souillées de sang, iront encore se salir un peu plus, sur l'hotel de la liberté, devant le dieu de la guerre et de la mort.

Nous ne sommes ni des anges ni des démons. Nous sommes bien pires : nous sommes des hommes.

samedi 7 avril 2007

Tel un nouveau Spartacus

Tu en assez.

Un matin, à l'aube, tu te lève. Un rayon de lune blanchâtre filtre à travers les volets. tu sais que tu as la force, le pouvoir, la volonté. Alors tu te lève et tu pars à la guerre. Tu écrase ces mafieux, qui traînaient dans cette rue obscure. Tu élimine ce violeur, qui sévissait depuis des mois. Tu as décidé que tu ne te laisserais pas faire. Avec l'aide de ce type louche, vagabondant dans le coin, à la recherche de sa destiné, tu arête ce proxénète, et démantèle son réseau, qui tenait en laisse la ville. Les parrains t'ont pris en chasse. Soit. Ta volonté est sans faille. Et avec ton vagabond qui s'est attaché à toi, et cette prostituée en quête de vengeance, tu met à feu et à sang ce restaurant, abritant un bazar, et derrière lequel se terrait se vieillard riche et sénile, que tout le monde craignait, qui avait la ville à sa botte. C'est maintenant à la tienne, que traîne son visage maculé de sang, les yeux blancs et vides, le corps raide et meurtris. Tu es désormais célèbre, et avec tes compagnons de bataille, tu part, tel un nouveau Spartacus, à l'assaut de ce bateau, plein d'enfants et de femmes, esclaves et prostitués, parqués tel du bétail. Et le sang à nouveau, coule à flot, sous les ternes rayons d'une lune devenue rougeâtre, annonçant la teinte de tes futurs combats. C'est en capitaine que tu quitte la ville, la conscience lourde, les mains poisseuses, les pensées claires, le pont maculé de traînées, de la proue jusqu'à la poupe, écarlates, tel le soleil levant, allongeant les ombres de ton groupe, quittant le port à la hâte.
Dès lors tu es célèbre, craint, respecté, reconnu, recherché. Des mers d'Asie aux océans glacés, des terres arides aux capitales agitées. Mafieux, pirates, esclavagistes et dictateurs, pas un n'échappe à ton bras vengeur. Ta main gauche désormais manquante, les yeux cernés de noir, ton corps et ton coeur agonisent, sous le poids des combats. Mais ton âme résiste, encore, suivant la voie de lumière, qu'il y longtemps, tu avais aperçu à ton réveil.


Puis cette éphémère réalité disparais. rouge et blanc, gloire et douleur, excitation puis souffrance, peur et courage, tout, absolument tout est engloutit.
Et tu te réveille, ta main gauche est de retour, ton corps est chaud. Dans la pénombre, par une fente entre deux volets, filtre un rayon de lune. Blanc comme la neige ou rouge comme le sang ?

Toi seul, construira ta destinée.




Parce que croire au destin, c'est d'abord croire en soi.