mercredi 22 août 2007

Je n'oublierais pas.




Je n'ai jamais cru au complot.
J'ai toujours préféré me voiler la face,
Je me suis fondu dans la masse.
Peur de voir le mal derrière la glace.
Il y a un jour, ou il faut quitter le troupeau.


Je refusais de croire, qu'un gouvernement puisse, considérer le peuple comme du bétail.
Je refusais de croire, que des hommes, puisse en sacrifier d'autres dans leur intérêt.
Tout cela n'était bon, que dans les scénarios de film d'action.
Sacrifier des milliers de gens pour le pouvoir, pour l'argent.
Je ne pensais pas non plus qu'une société, puisse souffrir jusqu'à accepter l'improbable.

Je pensais que je verrais. Qu'on ne me duperais pas, que je n'y croirais pas.
Aujourd'hui je doit admettre qu'il y a eu des hommes qui m'ont piégé, qui m'ont menti.
Et je vois bien que je me suis trop surestimé, que j'étais trop faible, de corps et d'esprit.


La journée avait bien commencée, c'était assez bien déroulée, mais s'est assez mal terminée.
Les yeux humides, les mains tremblantes, et sur mes joues, ce goût salé presque oublié.






Tout se paie un jour. Et ils paieront eux aussi.

lundi 13 août 2007

Broken

Fou.
C'est fou comme on est arrogant. Imbu de notre personne, persuadé d'être le meilleur, sans cesses, suivant notre instinct jusqu'au bout, envers et contre toute raison. Narcissisme ? Plus dure sera la chute.

Même un mental d'acier, même un gilet par balle, ou une carapace de métal, ne peuvent l'éviter. Une blessure au coeur nous expédie droit en enfer. Mais les pires d'entre elles ne nous tuent pas, elle nous font vivre l'enfer sur terre, le pire de tous. L'homme qui tiens son coeur ensanglanté dans sa main, voit toute la vanité des hommes défiler devant lui, toute son arrogance s'accumuler à ses pieds, et sa propre impuissance dégouliner d'entre ses doigts.


On est tous infecté par cette maladie appelée vie, et qui nous tueras irrémédiablement tous. Souvent je me demande comment font les hommes, pour ne pas sombrer dans la folie, alors qu'ils savent qu'ils sont tous condamnés.

Et il y a des jours, ou je n'arrive pas à me souvenir de la réponse...



Je ne sais pas ou je vais, mais si je le savais, je n'y irais sûrement pas...