Et sentir l'adrénaline monter,
Et les pupilles se dilater,
Et entendre le sang mugir,
Dévaler les veines à toute vitesse,
Comme de la lave, dévorant les prairies,
Rouge sanglant tels des feu de liesse.
Et sentir les muscles se tendre,
Comme un arc bandé par un ogre,
Prêt à décocher ses traits de mort,
Sans un répits, sans se détendre.
Puis voir la haine, tomber du ciel,
Et voir la peine, couler sur terre,
Faire des excuses, superficielles,
Se repentir, pleurer sa mère,
Et se repaître, dans leur malheur.
Et s'en délecter, comme un tueur.