dimanche 8 avril 2007

Black is Back ?

...

Pourquoi ? Pourquoi les gens sont-ils si faibles ? Ils ont peur, ils tremblent, il crient ils pleurent... il perdent la raison. Ils sont près à tous pour surmonter leurs peurs, sauf à devenir plus fort.
Voila qui les conduit à confier leurs vies à des fous, avides de pouvoirs, près à tous pour dominer.
Et sans s'en rendre compte, ils sombrent de plus en plus profondément dans la terreur, perdent tous sens, toue lucidité, et deviennent de vulgaires marionnettes.
Ils n'hésitent plus à voler, violer, à tuer, et entraînent le chaos.
Un chaos qu'ils provoquent, et dont il sont les premières victimes. Et tandis que leurs dirigeants jubilent, ils s'entretuent tels des bêtes sauvages.
Et en échange d'un idéal de bonheur, de sécurité, ils partent à la guerre, et n'hésitent pas à faire aux autres tous ce qu'il craignent.
Tels des machines de mort, ils la répandent partout ou passent leurs ombres. L'oeil morne et froid, ils ne sont pas responsable des atrocités. Seul les dirigeants, semblent assumer les excès d'horreur.
Et parce qu'ils sont faibles et qu'ils ne peuvent contrôler leurs peurs, il donnent le peu de pouvoir qu'ils ont. Ils réclament la protection, et projettent leurs peurs sur tous ce qu'ils est différent, tous ce qui leur est étranger.
Et c'est parce que les gouvernements sont faibles, que les gens sont faibles, que durant des ères entières, la justice est bafouée et oubliée.
Et ces petits êtres assoiffés de pouvoirs finissent par devenir si dangereux pour le monde que les mécaniques endormies doivent se réveiller, se remettre en route, et lancer le programme de nettoyage intégral par le sang.
Et alors la guerre est inévitable. Sont-ils le bien ? Sont-ils la lumière ? Des anges ou des démons ?
Ce sont des assassins. Au milieu des terrains de batailles, massacrant par dizaines ces êtres faibles, le visage terrifiés, hébétés devant la sauvagerie pure de ces êtres à la forces inhumaine, balayant la faiblesse incarnée comme un cyclone souffle des villes entières.

Pourquoi ne pas laisser mon sabre rouiller ? Encore une fois, devra-t-il trancher les artères gorgé de sang, d'êtres apeurés par ce qui n'est au fond que le reflet de la souillure de leurs propres âmes ?

Si une fois de plus la faiblesse domine, si une fois de plus la haine l'emporte, si cette fois encore la cruauté d'un seul homme s'abat sur un peuple, alors, nous nous lèverons, encore et encore, et nos mains souillées de sang, iront encore se salir un peu plus, sur l'hotel de la liberté, devant le dieu de la guerre et de la mort.

Nous ne sommes ni des anges ni des démons. Nous sommes bien pires : nous sommes des hommes.

Aucun commentaire: